Consommer des aliments permet à l’organisme de survivre et d’assurer son bon fonctionnement. Ils peuvent pourtant présenter des risques sanitaires sur le corps, surtout lorsque les conditions d’élevage, de culture, de production et de conservation ne sont pas bonnes. Une mauvaise manipulation des aliments peut engendrer des risques d'intoxication alimentaire. Ainsi, le commerce des produits alimentaires a un impact considérable tant sur la santé des peuples que sur la situation économique des nations. C’est pourquoi la sécurité alimentaire est devenue un enjeu majeur dans le monde entier et des normes d’hygiène ont été mises en place pour garantir une qualité alimentaire aux consommateurs.

Quelles sont les normes d’hygiène alimentaire à respecter ?

Il existe plusieurs normes sanitaires très strictes à respecter en matière de sécurité alimentaire. Il y a l’arrêté du 21 décembre 2009 qui se concentre sur la conservation des denrées périssables. Le Règlement (CE) n° 852 du Parlement européen et le Conseil du 29 avril 2004 dit Hazard analysis critical control point ou bien HACCP ont aussi pour but d’analyser les dangers (physiques, chimiques, biologiques) des aliments. Comme son nom l’indique, ce procédé cherche à déterminer des seuils de critiques et à surveiller la salubrité alimentaire. Le respect de ces normes contribue à réduire les risques d'intoxication alimentaire. Il y a également l’arrêté ministériel du mois de mai 1995 qui consiste à réglementer l’hygiène des nutritions remises aux consommateurs. Et cela, sans oublier l’arrêté ministériel du 20 juillet 1998 pour le transport d’alimentation et bien d’autres encore. À tout cela, s’ajoutent les mesures administratives entourant certains professionnels comme les traiteurs et les artisans. Selon la loi 96-603 du 5 juillet 1996, il faut avoir un diplôme spécifique pour pouvoir exercer ces activités. Le www.norme-haccp.com vous permet d’en savoir plus.

Qui est concerné par ces normes ?

En général, les règlements liés à la sécurité sanitaire s’appliquent aux grandes industries agroalimentaires comme pour les commerces de détail qui remettent directement les produits alimentaires aux consommateurs. Cela veut dire qu’il y a ceux qui fabriquent, traitent, transforment, entreposent les denrées ou les boissons. Cependant, chaque ordre a son propre domaine pour l’application. Principalement, il s’agit des activités commerciales ou artisanales sédentaires ou non comme les charcuteries, boucheries, boulangeries, poissonneries, pâtisseries, commerces de fruits, traiteurs, etc. Il y a aussi les secteurs de distribution dans les grandes et moyennes surfaces (GMS). À part cela, les établissements de restauration commerciale quelles que soient ses formes doivent également respecter les règles d’hygiène. Ils doivent par exemple employer une personne bien formée en la matière, c’est-à-dire un individu qui vient de suivre une formation spéciale concernant la restauration. Bref, chaque acteur ou manipulateur de la série de transformations des aliments sont tous concernés. Même les simples consommateurs doivent prendre certaines mesures afin de préserver leur Santé.

Quelles sont les bonnes pratiques pour la maîtrise d’hygiène des produits ?

La première chose à faire pour maîtriser la qualité sanitaire des produits alimentaires c’est d’analyser les dangers à chaque étape de la fabrication. Cela consiste à définir en premier temps les fiches pratiques hygiène et à ressortir ensuite des points critiques c’est-à-dire les fameux CCP. Notez que cette partie doit se faire en équipe et doit être vérifiée par les observations sur terrain. En second temps de la procédure, il faut mettre en place des systèmes de surveillance et de vérification du CCP pour chaque phase (surveillance d’un temps de refroidissement ou d’une température par exemple). Ces points sont en effet les facteurs des risques dans les techniques de fabrication. Donc, au-delà d’une certaine valeur, le produit ne peut plus être considéré comme conforme. Tout cela s’applique dans tout laboratoire de transformation alimentaire et délibéré par le législateur. L’aménagement des locaux et d’équipement ainsi que la protection du personnel sont aussi de bonnes pratiques des règlementations sanitaires pour la securite et la qualité des aliments. Cela veut dire que les matériels et les locaux doivent être propres et bien entretenir. Le respect de ces mesures permet de limiter les risques d'intoxication alimentaire. En ce qui concerne les consommateurs, ils doivent vérifier les DLC ou les dates limites de consommation à chaque achat de denrées. Ainsi, il faut se conformer aux conseils de préparation et de conservation. Bon à savoir : il ne faut jamais rompre la chaîne du froid (entre 0 et 3 °C) pour conserver un aliment et il ne faut jamais recongeler un produit déjà décongelé.

Quelles sont les sanctions en cas de non-respect aux normes d’hygiène alimentaire ?

Dans le but de garantir une qualité alimentaire au consommateur et d’assurer la responsabilité des acteurs du secteur agroalimentaire, l’État a mis en place un grand nombre d’exigences de prévention. Et lors d’un contrôle sanitaire, un établissement qui n’a pas respecté les recommandations de la loi risque d’avoir une grave sanction. Plusieurs mesures sont applicables, mais tout dépend généralement de l’infraction relevée. Cela va du simple avertissement jusqu’à la fermeture même de l’agence. Le non-respect aux normes d’hygiène pour la sécurité alimentaire expose également à une amende de 15 000 € ou à une année de prison pour le responsable de l’industrie concernée.